Partez à la découverte des principaux monuments d'Alès...
Le Fort Vauban

La citadelle d'Alès, dite Fort Vauban, a été construite en 1688 au lendemain de la Révocation de l'Edit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la ville, à l'emplacement de deux châteaux des seigneurs d'Alès, dont on ne conserva que la poterne(petite porte du XIIIe siècle). L'édifice fut élevé assez rapidement, après l'inondation de 1741 qui stoppa la construction. En 1755 le gros oeuvre était fini depuis trois ans, et les aménagements intérieurs étaient fait. Le rôle du Fort Vauban était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la religion protestante venait d'être interdite et enfermer les récalcitrants.
Aujourd'hui, ce fort est classé Monument Historique. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure. Un très bel escalier en fer à cheval dit “de la Maréchale” orne une de ses entrées, qui mène aujourd'hui directement au Cinéma d'Alès. le Fort Vauban se visite une fois dans l'année à l'occasion des Journées du Patrimoine courant Septembre.
La Fontaine, Gabriel Peri

Cette fontaine, entourée d’arbres, représente deux personnages d’une pastorale de Florian, à qui cette place fut d’abord dédiée. Il s’agit d’Estelle et Némorin, ce dernier offrant à sa bien-aimée, un nid de fauvette.
L'Ermitage

Haut lieu du patrimoine alésien, l’Ermitage se repère de fort loin, signalé par son sanctuaire. La colline de l’Ermitage est un agréable sentier de promenade permettant de découvrir le site et les vestiges d'un oppidum gallo-romain. Du haut de ses 290m, la colline de l'Ermitage offre un vaste panorama sur la ville d’Alès et les environs.
La chapelle de l'Ermitage
La chapelle a été construite aux XIe et XIIe siècles par les chanoines Augustins et s’appelait alors Saint-Julien des Causses. Le sanctuaire actuel résulte de restaurations, agrandissements et ajouts effectués en 1871. Il fut consacré à cette époque à Notre-Dame des Mines, en relation avec l’essor industriel du bassin d’Alès.
L'ancien Palais Episcopal

L’évêché d’Alès, classé Monument Historique en 1964, fut érigé le 17 mai 1694, dans le but de donner aux Cévennes une organisation ecclésiastique plus présente et plus efficace. Sept évêques l’ont administré. Il fut construit par Monseigneur d’Avéjan, sur les plans de l’architecte Rollin, qui construisit aussi, plus tard, l’Hôtel de ville actuel. Ce palais s’étendait sur 13 000 mètres carrés. On trouvait alors la cour d'honneur, la terrasse en demi-cercle, les parterres, l’orangerie, les jardins d’agrément, le jardin potager et la porte cochère qui ouvrait sur la cour d’honneur. Après la Révolution, le terrain fut morcelé, la porte d'honneur démolie et les armes de Monseigneur d’Avéjan, qui figuraient au fronton, furent enlevées. L’ancien évêché est aujourd’hui le siège de la Caisse d’Épargne.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste

L’origine de la cathédrale Saint-Jean- Baptiste revient de loin. D’ abord temple gallo-romain, l’édifice devint une église carolingienne construite au VIII e siècle. On a d’abord construit une église romane au Xe siècle qui vit partir les premiers croisés alésiens sous la conduite du seigneur Raymond Pellet. Détruite en 1166, une église de style gothique languedocien fut reconstruite par les moines bénédictins de Cendras au XIII e siècle. Le porche et la tour du clocher construit par Jean Girard sont du XVe siècle. En 1472, le prieuré bénédictin d’Alès devient la collégiale Saint-Jean.Détruite pendant les guerres de religions, elle fut reconstruite au XVIIe siècle en style Louis XIII -Louis XIV.
L’église de style néo-classique est devenue cathédrale en 1694 par la volonté du roi Louis XIV.Cet édifice qui a connu des travaux d'agrandissement et de restauration à la fin du XVIIIe siècle, fut classé Monument Historique en 1914.
Les arènes de Tempéras

C'est en 1891 qu'une société d'amateurs de spectacles tauromachiques fit construire des arènes au quartier du Tempéras. Les premières courses de taureaux furent données pendant l'été 1891. Les courses de taureaux dans le Gard furent interdites par arrêté préfectoral du 30 août 1895. Si les Nîmois bravèrent l'interdictions, les Alésiens, plus prudents et peut-être moins passionnés, prirent le parti de vendre leur arènes. Un emprunt local fut émis pour permettre leur remise en état. Les arènes rénovées furent inaugurées les 18 et 19 juin 1956.