Partez à la découverte des principaux monuments de La Grand’ Combe
Le chevalement du Puits Ricard

Il est le monument le plus impression de la Grand’ Combe. Il permettait la descente des "cages" jusqu’à 801 mètres de profondeur. Ce puits, le plus profond de tout le bassin, a été construit entre 1932 et 1935 et fermé en 1978. A côté du chevalement en métal, renforcé de béton après l’incendie du puits Ricard, le bâtiment de culbutage des berlines a été conservé. Les berlines sortaient du puits et étaient dirigées vers le culbutage par des voies inclinées pour vider le charbon. Il tombait dans une trémie au sous-sol et était dirigé vers les ateliers de traitement par tapis roulant.
La salle de la machine d’extraction
Depuis une passerelle panoramique, on peut observer le tambour sur lequel s’enroulaient les câbles de la machine d’extraction, unique en Europe. Elle était non débrayable à deux entrées de câble.
Sont aussi à voir le poste du machiniste, les compresseurs d’air, les génératrices d’électricité et les tableaux de mise en oeuvre.
La Maison du Mineur

La visite commence par le bâtiment des lavabos douches, lieu symbolique du temps de la mine, qui date de 1935. À chaque sortie de travail, jusqu’à 350 mineurs s’y déshabillaient et y prenaient leur douche. Autrefois, dans "la salle des pendus", on comptait 1800 paniers hissés au plafond au moyen d’une chaîne. Un panier numéroté était attribué à chaque mineur lors de son affectation à la mine. Dans ce panier, celui-ci y rangeait ses vêtements en début et en fin de travail. Dans cette grande salle, sont à découvrir les collections de photos, fossiles, grisoumètres, lampes, matériels de fond, câbles d’extraction, briques et galets de charbon, plans de géomètres ainsi que la reconstitution de l’habitat du mineur au début du siècle. Ici, on touche du doigt le quotidien du mineur. Rien n’est factice. Tout est d’époque sauvé in extremis de l’oubli.
À l’extérieur de la Maison du mineur sont à voir les ateliers où les mineurs déposaient leur matériel à réparer. Il y avait donc autrefois une forge, un atelier électrique, un magasin et un atelier mécanique.
L’Eglise Notre Dame de La Grand’Combe
Cette église néogothique, très imposante, est le point de ralliement des rues, édifiée en 1864 par un des architectes le plus estimées de Paris, à cette époque : M. Chabrol. Elle est connue pour être l’une des églises les plus grandes du département, en effet au temps de l’exploitation du charbon, elle pouvait accueillir jusqu’à 5000 personnes. A l’intérieur, les vitraux conçus par M. Oudinot, peintre verrier parisien représentent des scènes bibliques mais aussi des scènes de la vie locale et le grand orgue construit en 1880-1881 est l’oeuvre de Vincent Cavaille-Coll, c’est un orgue romantique, il reflète ainsi par son histoire une pièce artistique de valeur et un témoin du passé.
Le marché traditionnel

Au détour des rues du centre ville, venez découvrir et déguster toutes les saveurs cévenoles et méditerranéennes. Un large choix de produits de qualité, issus d’une exploitation traditionnelle, vous est proposé par des producteurs de la région. Rendez-vous tout les mercredis et samedis matins.