Un château appartenant au seigneur de Mandajors était bâti depuis au moins le XIIe siècle sur un éperon rocheux entouré par la Salandre, le long du chemin royal partant d'Alès.
De ce château, il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges, et la chapelle où est enterré le dernier seigneur, "Pierre des Ours", décédé en 1684. Après sa mort, le bâtiment, devenu la propriété des barons d’Alais, n'a plus été habité. C'est aujourd'hui un lieu de mémoire important qui rappelle l'histoire mouvementée de la région, marquée par les conflits entre les camisards et les autorités royales au XVIIIe siècle.
En 1702, le comte de Broglie, commandant militaire du Languedoc, a décidé de réparer le château pour y héberger une garnison de 50 dragons sous le commandement du capitaine du Vidal. Cependant, étant donné son isolement et son accès difficile rendant périlleux leur ravitaillement, les soldats durent se retirer l'année suivante. Le 8 février 1703, les camisards de Roland mirent le feu au château, le dégradant partiellement et le rendant inutilisable.
En 1727, seule la chapelle est restaurée. Elle deviendra plus tard un temple protestant, qui serait de nos jours le plus petit de France (16 places).
Visite libre
En 1702, le comte de Broglie, commandant militaire du Languedoc, a décidé de réparer le château pour y héberger une garnison de 50 dragons sous le commandement du capitaine du Vidal. Cependant, étant donné son isolement et son accès difficile rendant périlleux leur ravitaillement, les soldats durent se retirer l'année suivante. Le 8 février 1703, les camisards de Roland mirent le feu au château, le dégradant partiellement et le rendant inutilisable.
En 1727, seule la chapelle est restaurée. Elle deviendra plus tard un temple protestant, qui serait de nos jours le plus petit de France (16 places).
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