Nathalie Pernette / Compagnie Pernette.
Une rêverie chorégraphique pour quatre corps et un élément.
Une rêverie chorégraphique pour quatre corps et un élément.
Que murmure la piscine, la nuit, dans le silence du Centre nautique Le Toboggan ? Inspirée des créatures nées de l’eau — sirènes, dragons, monstres translucides des grands fonds, nymphes secrètes, séductrices, dangereuses — Nathalie Pernette nous plonge dans un entre-deux-mondes fantastique et vaporeux.
La chorégraphe confie qu’elle ne sait pas nager. Elle redoute l’eau, surtout celle des hautes mers — nocturnes, agitées, insondables. Dans La Mémoire de l’eau, elle choisit pourtant de braver cet élément pour se familiariser avec la peur, s’y baigner, en sonder les profondeurs, les reflets, les mystères, pour mieux l’apprivoiser. Les quatre interprètes font resurgir toute une série de naufrages et de créatures extraordinaires, de rituels d’un autre âge, sur une danse fluide et organique. L’élément eau, paradoxalement aussi fertile que dangereux, danse avec elles, les confronte, les pousse, les embrasse. La Mémoire de l’eau est un voyage, réel ou imaginaire, qui fait passer danseurs et spectateurs de la proximité, du bord de l’eau, à la surface et à la profondeur, jusqu’aux abysses. Un voyage sensoriel et fascinant, entre insouciance du jeu, étrangeté des profondeurs et jubilation poétique.
La chorégraphe confie qu’elle ne sait pas nager. Elle redoute l’eau, surtout celle des hautes mers — nocturnes, agitées, insondables. Dans La Mémoire de l’eau, elle choisit pourtant de braver cet élément pour se familiariser avec la peur, s’y baigner, en sonder les profondeurs, les reflets, les mystères, pour mieux l’apprivoiser. Les quatre interprètes font resurgir toute une série de naufrages et de créatures extraordinaires, de rituels d’un autre âge, sur une danse fluide et organique. L’élément eau, paradoxalement aussi fertile que dangereux, danse avec elles, les confronte, les pousse, les embrasse. La Mémoire de l’eau est un voyage, réel ou imaginaire, qui fait passer danseurs et spectateurs de la proximité, du bord de l’eau, à la surface et à la profondeur, jusqu’aux abysses. Un voyage sensoriel et fascinant, entre insouciance du jeu, étrangeté des profondeurs et jubilation poétique.