




Cette plaque commémore la déportation de 670 personnes restées fermes dans leur foi protestante ainsi que des catholiques les ayant soutenus vers les prisons royales de Perpignan, le 23 mars 1703.
Elle se trouve sur la façade du temple de Mialet.
Elle se trouve sur la façade du temple de Mialet.
La raison invoquée pour déporter la population est que personne n'a informé les chefs militaires de la présence prolongée à Mialet de la troupe de Pierre Laporte, dit Roland. L'autre raison est que le Maréchal de Montrevel et le brigadier Julien sont persuadés que seule une désertification de pays pourra couper les rebelle de toute aide.
Le 27 mars 1703 au soir, un petit détachement est envoyé dans chacun des sept hameaux (Paussan , Luziers, les Puechs, les Aigladines, Brugairole, Aubignac, le Mas Soubeyran) de la commune de Mialet.
Le 28 mars 1703, au matin, tous les habitants des hameaux sont conduits à la même heure devant l'Eglise Saint André de Mialet. C'est là qu'ils sont rassemblés et attachés.
Les 670 mialétains enchainés partent vers Anduze, Montpellier et Palavas où ils embarquent pour les trois prisons de Perpignan. Ce groupe est composé de 210 hommes, 280 femmes et 180 enfants. Ils y resteront une année avant de pouvoir rentrer chez eux mais une centaine moururent dans ces prisons.
Une autre plaque a été posée au Castillet à Perpignan, pour indiquer le lieu de l’emprisonnement des populations des villages cévenols et languedociens, entre 1703 et 1712., en raison de leur fidélité au protestantisme.
Le 27 mars 1703 au soir, un petit détachement est envoyé dans chacun des sept hameaux (Paussan , Luziers, les Puechs, les Aigladines, Brugairole, Aubignac, le Mas Soubeyran) de la commune de Mialet.
Le 28 mars 1703, au matin, tous les habitants des hameaux sont conduits à la même heure devant l'Eglise Saint André de Mialet. C'est là qu'ils sont rassemblés et attachés.
Les 670 mialétains enchainés partent vers Anduze, Montpellier et Palavas où ils embarquent pour les trois prisons de Perpignan. Ce groupe est composé de 210 hommes, 280 femmes et 180 enfants. Ils y resteront une année avant de pouvoir rentrer chez eux mais une centaine moururent dans ces prisons.
Une autre plaque a été posée au Castillet à Perpignan, pour indiquer le lieu de l’emprisonnement des populations des villages cévenols et languedociens, entre 1703 et 1712., en raison de leur fidélité au protestantisme.
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