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Biche © Régis DESCAMPS - Parc national des CévennesBiche © Régis DESCAMPS - Parc national des Cévennes
©Biche © Régis DESCAMPS - Parc national des Cévennes
Vivre au rythme de la nature cévenole !

Sensibilisation Faune Flore

Découverte et observation pour une reconnexion au cœur du vivant.

Les Cévennes offrent des paysages à couper le souffle et recèlent de nombreux trésors qu’il faut préserver. Lors de votre séjour, en randonnée ou au bord de l’eau, prenez le temps d’observer la faune et la flore qui vous entourent en fonction de la saison, de la météo ou de l’heure de la journée. Il est souvent rappelé l’importance de vivre en phase avec le rythme de la nature mais le quotidien ne permet pas toujours de prendre le temps de la regarder.

Chaque tableau qu’offre la nature est une occasion de se reconnecter à soi et de prendre conscience de l’importance de protéger ce qui nous entoure.

Les hautes terres cévenoles

Les reliefs cévenols situé au nord du territoire reflètent l’identité paysagère des Cévennes. Le Parc National est couvert à 70% par la forêt composée d’hêtres, de sapins et de châtaigniers ainsi que de pins maritimes plantés autrefois pour l’activité minière.

Avec cette superficie, le Parc National des Cévennes est le plus forestier des parcs nationaux. De nombreuses essences et espèces endémiques y sont protégés. L’importance de ces surfaces boisées les rendent particulièrement vulnérables au risque incendie de forêt, notamment en période estivale. Il est donc très indispensable d’adopter toute l’année, les bons gestes lors de vos randonnées.

Les communes de Concoules et Génolhac sont situées en  cœur de Parc et sont soumises à la réglementation du cœur du Parc National des Cévennes.

Feu de forêt, ayons les bons réflexes

En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de végétation en quelques minutes seulement.

Les vallées des gardons

Le secteur de la vallée de Mialet, St Jean du Gard et Anduze est reconnu pour posséder un patrimoine naturel exceptionnel. Natura 2000 et le Parc National des Cévennes œuvrent conjointement pour préserver les espaces et espèces qui vivent ici. La rivière est l’un des atouts de cette partie du territoire mais chaque année en saison estivale, elle nous rappelle que rien n’est acquis et qu’il est primordial de préserver les ressources en eau et de prendre soins du milieu.

Les espèces associées aux milieux sur lesquelles Natura 2000 portent une attention particulière sont la loutre, le castor, les libellules, l’écrevisses à pattes blanches et le barbeau méridional.

Le Parc National des Cévennes quant à lui, encadre le canyoning à travers un manifeste pour une pratique raisonnée qui vise à préserver les canyons et leur environnement.

N’hésitez pas à découvrir l’ensemble des pratiques respectueuses du milieu naturel et les signataires de cette charte avant de partir en activité.

Les vignes et garrigues

Cette partie du territoire située au Sud Est d’Alès Agglomération est très différente des paysages cévenols que l’on aperçoit en toile de fond.

Entre les vignes, la garrigue, les falaises de Seynes et le Mont Bouquet qui domine le secteur, la faune et la flore sont très riches. Le secteur du Mont Bouquet est une zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique. La désignation d’une ZNIEFF repose sur la présence d’espèces ou d’associations d’espèces à fort intérêt patrimonial. Levez les yeux et observez une quinzaine d’espèces d’oiseaux qui ont pris refuge sur ce site Natura 2000 ou qui le traversent au moment de la migration… De mars à avril, les plus chanceux d’entre vous, pourrons peut-être apercevoir le vautour percnoptère.

Une autre richesse du secteur se situe à Vézénobres avec la Maison de la figue et son verger conservatoire. Ce dernier est un dédoublement du Conservatoire botanique national de Porquerolles à vocation de préservation et pérennisation des différentes variétés du fruit emblématique du bassin méditerranéen. Le Verger conservatoire est un havre de paix pour la biodiversité puisqu’il accueille près de 1000 arbres pour une centaine d’espèces.

L’équipe de la maison de la figue très engagée pour la préservation de l’environnement a placé bons nombres de nichoirs à oiseaux dans le verger ainsi que des abris à Chauve-souris. N’hésitez pas à découvrir ce lieu et à vous inspirer des bonnes pratiques de l’établissement.

La Plaine d'Alès

La plaine d’Alès n’a pas à rougir de sa zone urbaine car la ville a obtenu en 2020 le trophée de la “Fleur d’Or”, décerné à l’unanimité par le jury national du Conseil national des Villes et Villages fleuris. Il s’agit de la plus haute distinction possible qui est attribué chaque année à un nombre restreint de communes “4 Fleurs” atteignant un niveau très élevé en matière de fleurissement et de valorisation du cadre de vie.

Entre deux activités, on peut se rafraîchir dans les parcs ombragés et fleuris de la ville :

  • Direction le parc floral de la prairie pour profiter principalement au printemps de plus de 300 variétés de camélias.
  • Vous pouvez opter pour le parc du Bosquet situé en centre ville et aménagé autour du Fort Vauban.
  • Partez à la découverte des parcs des musées du Colombier ou du musée Pierre-André Benoît.
  • Optez pour le parc méditerranéen de Cornilhères, refuge de 2.2ha de la biodiversité en ville.
  • Finalement, vous pourrez choisir le parc de la Tour Vieille, un magnifique écrin de verdure.

Saviez-vous que la ville d’Alès a également obtenu le label APIcité pour sa démarche en faveur des abeilles et des pollinisateurs sauvages ? 

La ville dispose de ses propres ruches, installées au Parc des camellias de la prairie. Chaque année le miel récolté est offert aux niveaux arrivants. Joli clin d’œil à l’IGP Miel des Cévennes dont sa spécificité et sa réputation sont fondées sur la diversité de la flore cévenole butinée par les abeilles. Il est primordial aujourd’hui de préserver les pollinisateurs qui jouent un rôle fondamental et absolument indispensable à la nature et à l’homme. Près de 90% des plantes sauvages à fleurs ont besoin de la pollinisation animale pour leur reproduction, pourtant la population des pollinisateurs continue de diminuer de façon alarmante.

Comment agir à votre échelle lors de votre séjour dans les Cévennes ?

Eviter de cueillir les fleurs ;

Choisir des producteurs de miel locaux ;

Soutenir les prestataires touristiques engagés dans une démarche de développement durable ;

Observer les différents types de pollinisateurs (entre autres) : abeilles (sauvages et domestiques dans les ruchers), papillons, oiseaux ou même les chauve-souris.

Comment prolonger votre démarche à votre retour à la maison ?

Laisser pousser les fleurs sauvages dans votre jardin ou en semer s’il n’y en a pas ;

Supprimer les pesticides ;

Faucher plutôt que tondre ;

Je construis un hôtel à insectes ;

Se fournir en plantes sauvages et locales ;

Créer des haies diversifiées, d’origine locale, et sans paillage plastique ;

Conserver le bois mort ;

Aménager des pierriers, murets en pierre sèche.

Pour découvrir en détail les différentes espèces du territoire, n’hésitez pas à consulter l’Atlas de la biodiversité. Edité en 2020, cet ouvrage est une véritable bible pour les amoureux de la nature.

Posez un regard différent sur la nature qui vous entoure et profitez de ce séjour pour vous rappeler que vous êtes un maillon de cette biodiversité.

Lors de votre séjour en Cévennes, si vous croisez le chemin d’un animal sauvage en détresse, n’hésitez pas à contacter l’association Goupil Connexion – Hôpital de la faune sauvage : 
  04 67 42 63 16 

L’hôpital a vocation à recueillir, soigner et réhabiliter des animaux sauvages en détresse pour les relâcher dans le milieu naturel dans un souci de sauvegarde des espèces.

Des relâchés sont organisés régulièrement sur le territoire, devant le public pour le sensibiliser à l’importance de vivre en harmonie avec la faune sauvage.

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