Jorge Semprún / Jean-Baptiste Sastre / Hiam Abbass.
Jorge Semprún a attendu un demi-siècle avant de mettre des mots à ces deux années passées à Buchenwald. C’était trop douloureux, trop asphyxiant. Il a préféré continuer à vivre plutôt qu’écrire. Et puis un jour, les souvenirs sont revenus, insistants, inéluctables. Alors il a pris la plume. Ce sont ces mots-là que Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass ont choisi de mettre en scène et d’interpréter, comme des sentinelles emplies de force et de sincérité ! Au-delà de la pièce, c’est un défi international qui s’inscrit au coeur des préoccupations d’une génération, avec laquelle les deux artistes souhaitent partager l’oeuvre de Jorge Semprún et une pensée pour l’Europe à venir.
56 000 déportés ont trouvé la mort au camp de concentration de Buchenwald. Et aujourd’hui, dans cette région d’ex-RDA, l’extrême droite atteint 40 %. Son programme ? Raser tous les camps, tout effacer, tout oublier… Après deux ans de préparation, la première version de la pièce a impliqué 25 jeunes Français.e.s et 25 jeunes Allemand.e.s qui ont répété à Buchenwald même. Ils ont logé ensemble dans les anciennes casernes des SS, et ont joué près du lazaret, au pied du crématoire, comme un rituel, une cérémonie, un témoignage palpable. C’est un acte de mémoire en mouvement, qui à Alès fera participer des jeunes du territoire. Avant de croire que l’espoir s’effondre, regardez-les dans les yeux, écoutez leur récit, sentez leur émotion, leur engagement, leur courage, leur résilience. Si notre siècle vacille, eux en redessinent les lignes — et font refleurir l’espoir là où l’on croyait la terre brûlée.
56 000 déportés ont trouvé la mort au camp de concentration de Buchenwald. Et aujourd’hui, dans cette région d’ex-RDA, l’extrême droite atteint 40 %. Son programme ? Raser tous les camps, tout effacer, tout oublier… Après deux ans de préparation, la première version de la pièce a impliqué 25 jeunes Français.e.s et 25 jeunes Allemand.e.s qui ont répété à Buchenwald même. Ils ont logé ensemble dans les anciennes casernes des SS, et ont joué près du lazaret, au pied du crématoire, comme un rituel, une cérémonie, un témoignage palpable. C’est un acte de mémoire en mouvement, qui à Alès fera participer des jeunes du territoire. Avant de croire que l’espoir s’effondre, regardez-les dans les yeux, écoutez leur récit, sentez leur émotion, leur engagement, leur courage, leur résilience. Si notre siècle vacille, eux en redessinent les lignes — et font refleurir l’espoir là où l’on croyait la terre brûlée.